Tout d’abord, il y a eu cette envie du CRI. Le cri vocal, celui du corps aussi, et celui que nous donnent les mots.
Et j’ai improvisé avec Sébastien. Et nous avons fait naître les différents morceaux qui relient le spectacle. Sébastien créait les musiques, je donnais la voix, le corps, les textes. Et l’atmosphère est née, d’un chaos. Il y avait aussi le besoin de dire avec le dessin, les diapos, et puis les textes à faire vivre aux acteurs. Et j’ai voulu faire vivre la maison. Je ne pouvais pas être à tous ces endroits, je ne voulais pas non plus.
Et j’ai fait appel à Anne-Gaëlle, pour qu’elle regarde, qu’elle agence. Après cela, Mathilde est venue au clavier et Elodie avec son violoncelle. Et tous les autres pour la lumière, les projections. et Laura a filmé un essai chorégraphique bleu.
Et le spectacle est né, doucement, non, douloureusement. Car j’y mettais mon âme, et j’y déversais mon émotion, mes craintes, mes doutes, mes envies et mes peurs. Et que c’est un retour à la scène après trop d’absence. Et que c’est important de revenir, de retrouver ses marques, et soi, là, sur la scène, et pas ailleurs, pour une fois.
Christian Pagès